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BAMBOUS PASSION
17 janvier 2012

11 - LES BAMBOUS DE WALLIS ET FUTUNA

11           LES BAMBOUS DE WALLIS ET FUTUNA

                  Robert Kernin- Janvier 2012.

Note : Cet article fait partie du blog ‘Bambous passion’, que vous pouvez retrouver à l’adresse : http://www.pseudosasa.canalblog.com/

Sur le Mt Puke à Futuna avec Alofi au loin 

           Suite à l’article « Wallis et Futuna, mode de vie, faune, flore et bambous », écrit en mai 2009 (édité sur mon blog en octobre 2009 et paru, en condensé, dans la revue ‘Bambou’n°55 de l'A.E.B.(Association Européenne du Bambou) en janvier 2010 sous le titre « A la recherche des bambous de Wallis et Futuna », j’apporte des commentaires et des précisions sur l’identification des espèces de bambous rencontrées sur ces îles, avec 113 photos à l'appui, certaines venant souligner des détails botaniques.

         

 

  Une traduction en anglais est disponible à la suite du texte en français

  An English translation is available at the following text in French.

 

 Rappel :         Au total donc 6 espèces recensées, dans un premier temps identifiées pour certaines et simplement numérotées pour les autres, sous les noms suivants :

1-      Bambusa vulgaris

2-      Bambusa vulgaris cv.Striata

3-      Schizostachyum (glaucifolium?)

4-      Bambou sp.1 Jard.Agri.Wallis

5-      Bambou sp.2 Jard.Agri.Wallis

6-      Bambou sp.DL Jard.Agri.Wallis

 

          Aujourd’hui, après avoir effectué des recherches dans la littérature et les avoir comparées avec les renseignements collectés, après aussi avoir rencontré d’autres bambous dans diverses contrées, je peux apporter les précisions suivantes par rapport aux dénominations effectuées précédemment, et , de ce fait, reprendre les 6 espèces sous les noms suivants:

1-      Bambusa vulgaris

2-      Bambusa vulgaris cv.Striata

3-      Schizostachyum (glaucifolium?)

4-      Bambou sp.1 Jard.Agri.Wallis = Bambusa Oldhamii

5-      Bambou sp.2 Jard.Agri.Wallis = Gigantochloa sp.(levis?)

6-      Bambou sp.DL Jard.Agri.Wallis = Dendrocalamus latiflorus

 

          Dans les cas de B.vulgaris, B.vulgaris cv.Striata et B.Oldhamii, leur identification me semble exacte, au vu de tous les détails que j’ai pu vérifier, vérifications confortées par la rencontre de ces espèces en d’autres lieus.

           Dendrocalamus latiflorus, que j’avais soupçonné comme tel dès le début, me laisse tout de même un léger doute. En effet, si la description de ce bambou semble bien lui correspondre, ma documentation sur ce genre et ses espèces est incomplète, ne me permettant pas de conclure à une identification certaine.

           Schizostachyum (glaucifolium?) se confirme dans cette dénomination, surtout depuis que j’ai eu l’occasion de voir Schizostachyum lima dans un jardin botanique, espèce pour laquelle j’avais un doute concernant celle de Wallis, malgré la différence de taille décrite. Ayant pu comparer les gaines de chaumes et particulièrement leurs cils, il s’avère que ceux de S.lima sont bien plus longs que ceux de S.glaucifolium, pourtant eux-mêmes d’une belle longueur. La forme de l’apex de la gaine, très nettement en arc à double courbure chez le S.glaucifolium de Wallis, est beaucoup moins accentuée sur le S.lima que j’ai pu voir.

          Ayant eu le bonheur d’effectuer des prélèvements d’échantillons pour Paris, du S.glaucifolium de Wallis, je conserve pour l’instant le point d’interrogation sur son nom d’espèce, en espérant avoir confirmation (ou non d’ailleurs J) de ce nom.

           Gigantochloa sp.(levis). Cest celui qui m’a fait me poser le plus de questions ! Cependant, après avoir vu d’autres espèces de Gigantochloa dans divers endroits, le nom du genre s’est imposé peu à peu, avec des détails comme la densité des poils sur les gaines de chaumes, la taille des oreillettes de gaine de chaume –venant éliminer pratiquement le genre Dendrocalamus-, les languettes des turions - très vite horizontales ou retombantes- venant mettre en doute le genre Bambusa.

          Après avoir fait des recherches sur les 37 espèces et 3 variétés de Gigantochloa recensés dans ma bibliographie, G.levis me parait le plus concordant. Mais je manque de précisions sur 15 de ces espèces !! D’où mon nécessaire ‘’sp.(levis?)’’pour l’instant.

           Les turions présentent une ressemblance très forte avec ceux de Gigantochloa levis que j’ai pu voir sur le web, mais certains aspects des chaumes ne le sont pas, comme la sorte de duvet semblant les recouvrir sur certaines photos.

           Les noms, dont j’ai dotés ces bambous de Wallis, peuvent constituer une base de données, en espérant une étude plus approfondie un jour, surtout par le moyen de récolte d’échantillons pour comparaison avec un herbier. Et, bien sur, en espérant une floraison…

           Je reprends ci-après ces 6 espèces de bambous, en les illustrant chacune de nombreuses photos, avec pour chaque photo un commentaire à l’appui.

 

1-Bambusa vulgaris

 Photo 1 : Chaumes de l’une des touffes se trouvant sur l’île de Futuna, pratiquement au sommet du mont Puke, sur la droite du sentier en montant, dans une végétation enchevêtrée. Situées non loin du sentier, l’accès à ces touffes de bambous sera facilité si on a pris la précaution de s’équiper d’une machette. Dans certaines conditions ce bambou peut atteindre 15m de hauteur pour10 cmde diamètre. Sur l’île de Wallis, un pied avoisinant cette taille est visible dans le jardin de Jean-Luc Meistro. D’autres pieds existent à divers endroits de Wallis, dans le toafa (sorte de lande) ou dans les jardins, en général de taille plus modeste.photo 1-Chaumes Bambusa vulgaris

 

Photo 2 : L’humidité, au mont Puke, est très forte, d’où le développement de belles racines aériennes aux nœuds de la base. Toutes sortes de moisissures, ainsi que des mousses, viennent également se fixer sur les chaumes. L’aspect d’un bambou en pleine nature est souvent loin des plants soignés de nos jardins.photo 2-Racines aeriennes Bambusa vulgaris

 

Photo 3 : Branche dominante et branches latérales. Remarquer aussi les ramifications secondaires, assez fortes, sur chacune de ces branches.photo 3-Branches Bambusa vulgaris

 

Photo 4 : Cette gaine de chaume est déjà sèche et a perdu beaucoup de poils, qui sont abondants sur les gaines plus fraîches. Une oreillette de gaine est bien visible, d’une taille très importante. Les gaines sont caduques, bien que celles de la base, dans ces conditions d’extrême hygrométrie, restent parfois collées au chaume tout en se désagrégeant.photo 4-Gaine de chaume Bambusa vulgaris

 

2- Bambusa vulgaris cv.Striata 

Photo 5 : Touffe se trouvant sur l’île de Wallis, au jardin de l’agriculture, et située dans la partie haute du jardin et sur la gauche par rapport à la route. A remarquer la longueur des branches dominantes et leur position, pratiquement horizontale en majorité, par rapport au chaume.photo 5 -Touffe de Bambusa vulgaris cv Striata

 

Photo 6 : Les chaumes de ce bambou, jaunes striés de vert, sont particulièrement décoratifs, d’où sa présence dans beaucoup de jardins botaniques tropicaux.photo 6-Chaumes de Bambusa vulgaris cv Striata

 

Photo 7- Gaine prête à se détacher. Remarquer les oreillettes très développées et la largeur de la base de la languette de gaine.photo 7-Gaine de chaume B vulgaris cv Striata

 

Photo 8- Les couleurs d’une gaine de chaume fraîche, présence de poils noirs denses sur les côtés de cette gaine, et position de la languette de gaine, verticale et collée au chaume. Les couleurs et stries des gaines peuvent être différentes, ou plus ou moins marquées, chez cette espèce.photo 8-Gaine de chaume fraiche B vulgaris cv Striata

 

 

Photo 9- Haut de gaine de chaume, densité des poils brun roux sur la gaine, oreillettes dotées de cils, taille et forme de la languette de gaine différente de celle de la photo 8, cette variation étant dû à la position de la gaine sur le chaume (gaines de la partie supérieure, médiane ou inférieure du chaume).photo 9-Languette et oreillette de gaine de chaume B vulg cv Striata

 

Photo 10- Nœud, bourgeon et présence de naissance de racines aériennes. Ce nœud se situe en partie basse du chaume, la présence de traces de racines aériennes disparaissant au bout de quelques nœuds.photo 10-Noeud et bourgeon B vulgaris cv Striata

 

Photo 11 : Turion. Forte largeur des languettes qui sont verticales.photo 11-Turion B vulgaris cv Striata

 

Photo 12 : Ce turion, d’un diamètre plus faible que le précédent, affiche d’autres couleurs de gaine, aux stries fortement visibles. Il est pourtant dans la même touffe de bambous.photo 12-Autre turion B vulgaris cv Striata

 

Photo 13 : Les feuilles de ce cultivar, tout comme celles de l’espèce type et des autres cultivars de B.vulgaris, sont fines et longues, en moyenne de 15 à25 cm pour 16 à40 mm de large.photo 13-Feuilles Bambusa vulgaris cv Striata

 

 

 

 

 

 

 

3- Schizostachyum (glaucifolium ?)

 Photo 14 : Les chaumes de cette espèce ont une particularité, lorsque l’on observe le diamètre de deux entrenoeuds de part et d’autre d’un nœud : l’entrenoeud supérieur donne l’impression que l’on a quand on regarde une longue-vue, il pourrait s’emboîter dans l’entre-nœud inférieur, sa base étant droite verticalement, et de plus petit diamètre, sans ce léger ou fort évasement que l’on peut observer sur beaucoup d’espèces de bambous. On peut voir cette particularité sur au moins 3 des chaumes de cette photo.photo 14-Chaumes et turion Schizostachyum glaucifolium

          Les turions sont protégés par des gaines vert clair, gaines ayant la particularité de s’éloigner du chaume dans leur partie supérieure. Les languettes de gaine sont fines, retombantes, exceptées celles du bouquet de tête.

 

Photo 15 : Ce turion a été un peu mis a mal par je ne sais quel animal, néanmoins, à part les languettes de gaine qui ont été plus ou moins rongées ou coupées, il laisse voir l’écartement de la partie supérieure des gaines de chaume par rapport au chaume, écartement qui se retrouve sur toutes les gaines, même quand le turion atteint un fort développement et devient chaume.photo 15-Turion Schizostachyum glaucifolium

 

 Photo 16 : Heneliko Mekenese montrant un turion, sur l’un des plants de la forêt de Muli, dans le sud de Wallis.photo 16-Heneliko Mekenese avec turion S glaucifolium

 

Photo 17 : Zoom sur un turion.photo 17-Detail turion Schizostachyum glaucifolium

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo 18 : Les entrenoeuds sont très longs.photo 18-Entrenoeud de Schizostachyum glaucifolium

 

Photo 19 : Feuillage. Pour les tailles des feuilles, se reporter à l’article n°7 de mon blog.photo 19-Feuillage Schizostachyum glaucifolium

 

 

Photo 20- Feuilles. Remarquer le pédoncule bien marqué. Les bords de ces feuilles sont munis de minuscules crochets (voir article 7).photo 20-Feuilles de Schizostachyum glaucifolium

 

Photo 21 :Zoom sur une gaine de chaume, on peut voir qu’elles sont striées.photo 21-Gaine de chaume S glaucifolium

 

Photo 22 : Gaine de chaume. On peut voir qu’elles sont pubescentes, et munies de cils à l’apex, dépourvues d’oreillettes, et la forme que j’appelle «en arc à double courbure » de l’apex. L’étroite languette de gaine est munie de poils très fournis à la base de sa face interne.photo 22-Gaine de chaume fraiche de S glaucifolium

 

 

 

 

Photo 23 : Gaine de chaume, face externe, en phase de séchage, étalée pour en voir la forme.photo 23-Face externe gaine de chaume S glaucifolium

 

 

Photo 24 : Gaine de chaume, face interne. Très cassante et épaisse, cette gaine n’a pas résistée à sa mise à plat. Tout, dans la texture de ce bambou, est cassant, comme les éclats de ses chaumes, coupants, et utilisés pour couper les viscères des cochons.photo 24-Face interne gaine de chaume S glaucifolium

 

Photo 25 : Sur cette photo de gaine fraîche, on se rend compte de son épaisseur, ainsi que de sa rigidité et de la manière dont elle se brise parfois un peu bizarrement (remarquer sous le pouce, brisure en arrondi) dès que l’on veut l’aplatir.photo 25-Gaine de chaume cassante de S glaucifolium

 

Photo 26 : Forme en arrondi de la base de la languette de gaine de chaume.photo 26-Base externe arrondie de la languette de gaine de chaume S glaucifolium

 

Photo 27 : Grâce à Heneliko MEKENESE (sur la photo à côté de S.glaucifolium), j'ai pu trouver quelques pieds de cette espèce en forêt de Muli, au sud de Wallis. La taille est adulte. Les cocotiers sont l’environnement habituel. Au gré des familles s’agrandissant, des parcelles de cette forêt peuvent un jour être défrichées, cultivées, puis de nouveau laissées à l’abandon, il ne s’agit donc pas d’une forêt au vrai sens du terme, ni d’une forêt primaire. Sur l’île d’Alofi par contre, située à quelques centaines de mètres de Futuna et dont on ne parle jamais, existe encore une forêt conservée, du fait surtout que cette île, malgré sa taille relativement importante par rapport à Futuna et Wallis, ne soit pas habitée.photo 27-Heneliko MEKENESE et touffe de S glaucifolium en forêt de Muli

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4- Bambusa Oldhamii

Photo 28 : Il existe 2 pieds situés dans le Jardin de l’Agriculture à Wallis, l’un suivant l’autre. Pas les plus proches de la route, juste après les touffes du gros Dendrocalamus latiflorus, et plus bas et sur la gauche (toujours par rapport à la route) que le pied de Bambusa vulgaris cv.Striata. Les chaumes sont érigés, ensuite les deux détails les plus évidents sont la pruine blanche abondante sur les nouveaux chaumes, ressemblant à de la farine, et les feuilles, de petite taille et parcheminées.photo 28-Touffe de Bambusa oldhamii

 

Photo 29 : Pruine sur les nouveaux chaumes.photo 29-Chaumes de Bambusa oldhamii

 

 

 

 

 

Photo 30 : les gaines de chaume vont de la couleur gris vert au vert pâle, en passant par l’orange avant de sécher.photo 30-Chaumes et gaines de chaume B oldhamii

 

Photo 31 : gaines de chaume, vert pâle. Languette de gaine non retombante, parfois légèrement écarté du chaume, parfois collée.photo 31-Gaines de chaume vert clair B oldhamii

 

Photo 32 :Gaine de chaume presque grise. Remarquer la largeur de la base de la languette de gaine, et sa position, collée au chaume.photo 32-Gaine de chaume gris vert sur turion B oldhamii

 

Photo 33 :Gaine de chaume commençant à sécher.photo 33-Gaine de chaume orangee B oldhamii

 

 

 

 

Photo 34 : Gaine de chaume sèche, sur laquelle on peut voir des poils bruns abondants.photo 34-Gaine de chaume seche B oldhamii

 

Photo 35 :Présence de poils bruns sur les gaines de chaume, surtout en moitié inférieure.photo 35-Poils bruns roux de gaine de chaume B oldhamii

 

Photo 36 : Autre angle de vue sur une gaine fraîche.photo 36-Poils bruns roux sur cote de gaine B oldhamii

 

Photo 37 : Cils blancs en bordure de la gaine d’un turion.photo 37-Frange de cils blancs sur bordure de gaine de chaume B oldhamii

 

Photo 38 :Mise à plat, face externe, d’une gaine de chaume.photo 38-Mise a plat gaine de chaume B oldhamii

 

Photo 39 :Turion de couleur gris vert. Certains ont une coloration vert pâle.photo 39-Turion gris vert de B oldhamii

 

Photo 40 :Autre turion de Bambusa Oldhamii, de couleur vert pâle. Ce turion fait partie d’un éclat de touffe que j’ai effectué. J’ai fait des tentatives de reproduction par éclat de touffe et par tronçon de chaume de toutes ces espèces, et échoué sur une seule, Dendrocalamus latiflorus.photo 40-Turion vert clair de B oldhamii

 

Photo 41 : Autre turion du même éclat de touffe, d’une couleur grise, brun clair, vert, avec même des reflets de rouge, difficile à définir.photo 41-Turion de Bambusa oldhamii

 

Photo 42 : Turion un peu plus développé, positions dressées des languettes de gaine de chaume.photo 42-Turion un peu plus developpe de B oldhamii

 

Photo 43 : Détail des oreillettes et bas de languette de gaine sur un turion. On peut voir qu’une bande relie la base de la languette à l’oreillette, celle-ci étant munie de cils blancs. De minuscules cils, blancs également, bordent le bord de la languette.photo 43-Languette et oreillettes ciliees B oldhamii

 

 

 

 

 

 

Photo 44 : Autre détail sur les oreillettes et leurs cils blancs.Les bords de la gaine sont ornés de petits cils, et on peut voir les nervures des gaines.photo 44-Détails haut de gaine de chaume B oldhamii

 

Photo 45 : Zoom sur les oreillettes de gaine de chaume.photo 45-Zoom sur oreillettes de gaine de chaume B oldhamii

 

 

 

 

 

Photo 46 : Haut d’un turion bien développé.photo 46-Haut d'un turion tres developpe de B oldhamii

 

Photo 47 : Languette de gaine de chaume, très large à sa base. La partie inférieure des gaines de chaume est recouverte de poils bruns abondants.photo 47-Languette de gaine de chaume B oldhamii

 

Photo 48 :Bourgeon et nœud, ce dernier étant muni de petites racines aériennes. Plan prélevé par éclat de touffe. Le nœud est situé en partie basse du chaume.photo 48-Bourgeon et noeud base chaume avec presence courtes racines aeriennes B oldhamii

 

Photo 49 : Nœud situé en partie plus haute du chaume, on ne voit plus de racines aériennes.photo 49-Bourgeon et noeud de base chaume sans racines aeriennes B oldhamii

 

Photo 50 : Branches détails, une dominante, deux latérales de taille moyenne, et d’autres latérales de petit diamètre.photo 50-Branches remontantes de B oldhamii

 

Photo 51 : La branche dominante est parfois de taille imposante. Dans cet éclat de touffe, ce nœud était situé non loin du sol et d’une extrême humidité, d’où le dévelopement de racines aériennes.photo 51-Grosse branche dominante de B oldhamii

 

Photo 52 : Le même nœud avec une vue de côté de la branche dominante.photo 52-Vue de cote branche dominante B oldhamii

 

 

 

 

 

 

 

Photo 53 : Feuilles parcheminées de Bambusa Oldhamii.photo 53-Feuillage parchemine de B oldhamii

 

Photo 54 : Cet extrémité de branche, dotée de son feuillage, vient juste d’être coupée. L’enroulement de certaines feuilles est donc naturel, et correspond bien à l’aspect habituel de cette espèce.photo 54-Feuilles de Bambusa oldhamii

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5-Dendrocalamus latiflorus

 Photo 55 : Avec cette espèce, on aborde les véritables « géants ». Caractéristiques principales au premier abord : le fort diamètre des chaumes, les grandes feuilles, et les turions orangés si on a la chance d’en voir.photo 55-Dendrocalamus latiflorus

 

Photo 56 : Jeune turion.photo 56-Turion de Dendrocalamus latiflorus

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo 57 : Base du turion, aux gaines marbrées.photo 57-Base de turion de Dendrocalamus latiflorus

 

Photo 58 : Haut du turion. On peut constater que les languettes de gaine ne sont pas collées et parallèles au turion, mais déjà horizontales ou retombantes (exceptées celles du bouquet final).photo 58-Haut de turion Dendrocalamus latiflorus

 

Photo 59 : Chaumes et turions développés. Entre les gaines, on aperçoit une fine pruine, donnant aux nouveaux chaumes un aspect bleuté.photo 59-Chaumes et turions D latiflorus

 

Photo 60 : Grand turion et chaumes.photo 60-Turion bien developpe D latiflorus

 

 

 

 

 

 

Photo 61 : Les languettes d’extrémité de turion, sur les turions très développés, sont d’une taille impressionnante.photo 61-Les grandes languettes du bouquet final des turions bien developpés D latiflorus

 

 

 

 

 

Photo 62 : Certaines gaines de turions ont une superbe couleur orange.photo 62-Gaines orangees des turions-languette et ligule D latiflorus

 

Photo 63 : La ligule de gaine de chaume est dentelée sur toute sa longueur. La base de la languette est couverte de poils roux.photo 63-Zoom sur ligule dentelee de gaine de chaume D latiflorus

 

Photo 64 : Présence d’oreillettes, mais de petite taille, dotées de cils. Une bande ondulée relie la base de la languette à l’oreillette.photo 64-Oreillette de gaine de chaume D latiflorus

 

Photo 65 : Zoom sur l’oreillette. Des cils sont présents aussi sur la bande la reliant à la base de la languette, et ornent également le bord de cette languette.photo 65-Zoom sur oreillette de gaine de chaume D latiflorus

 

Photo 66 : Languette sèche de gaine de chaume.photo 66-Languette de gaine de chaume en forme de goutte d eau D latiflorus

 

Photo 67 : Gaines de chaumes de couleur verte. Remarquer les poils noirs en partie inférieure des gaines.photo 67-Gaine de chaume de D latiflorus

 

Photo 68 : Zoom sur une gaine de chaume.photo 68-Gaine de chaume fraiche de D latiflorus

 

Photo 69 : Autre aspect des gaines de chaume.photo 69-Gaines de chaumes glabres ou non glabres de D latiflorus

 

 

 

 

Photo 70 : Gaine à la base d’un gros chaume.photo 70-Gaine a la base d un chaume D latiflorus

 

Photo 71 : Forme arrondie du haut des gaines de chaume.photo 71-Autre aspect de gaines de chaumes D latiflorus

 

Photo 72 : Gaines de chaume commençant à sécher et pruine sur nouveaux chaumes.photo 72-Gaines de chaume seches D latiflorus

 

 

 

Photo 73 : Gaine sèche et présentant des bandes de couleur différentes, claires ou foncées.photo 73-Autre gaine de chaume seche D latiflorus

 

Photo 74 : Une gaine commence à se détacher.photo 74-Detachement des gaines de chaume D latiflorus

 

Photo 75 : La gaine de chaume se fend, et laisse apparaître le bourgeon, avec des prémices de développement des branches. Une couronne de racines aériennes naissantes est aussi visible.photo 75-Apparition du bourgeon D latiflorus

 

Photo 76 : Fine pruine sur un entrenoeud.photo 76-Pruine sur les entrenoeuds D latiflorus

 

Photo 77 : Nœud avec pruine et naissance de racines aériennes.photo 77-Noeud de Dendrocalamus latiflorus

 

 

 

 

 

 

Photo 78 : Bourgeon et nœud.photo 78-Bourgeon et noeud D latiflorus

 

 

Photo 79 : Autre nœud d’un chaume plus fin, doté d’un gros bourgeon.photo 79-Autre aspect d un bourgeon D latiflorus

 

Photo 80 : Naissance de la branche dominante.photo 80-Naissance de la branche dominante D latiflorus

 

Photo 81 : Naissance des branches latérales.photo 81-Naissance des branches D latiflorus

 

Photo 82 : Branches de Dendrocalamus latiflorus.photo 82-Branches de Dendrocalamus latiflorus

 

Photo 83 : Aspect des branches sur un chaume plus âgé, en partie supérieure du chaume. De petites branches latérales sont déjà cassées.photo 83-Autre aspect des branches de D latiflorus

 

Photo 84 : Aspect général d’un des pieds du Jardin de l’Agriculture (il y en a 3, situés à gauche du terrain par rapport à la route). Remarquer la grande taille des feuilles, accentué par leur largeur importante.photo 84-Feuillage de D latiflorus

 

Photo 85 : Feuilles de Dendrocalamus latiflorus. Leur longueur moyenne est comprise entre 18 et30 cm, pour des largeurs de 4 à8 cm.photo 85-Feuilles de Dendrocalamus latiflorus

 

Photo 86 : Feuilles de la base d’un chaume, éclat de touffe effectué en 2008 à Wallis. Sur la gauche de la photo, un arbre à pains est visible, ainsi que ses fruits ronds. Cuit à l’étouffé, ou bien taillé en frites et à l’huile, ce fruit est excellent et constitue un des aliments de base à Wallis et Futuna.photo 86-Feuilles de la base d un petit chaume D latiflorus

Un jour où je naviguais sur une pirogue avec des wallisiens, une « patate » de corail, malencontreusement sur notre route, a ouvert une voie d’eau. Celle-ci a été colmatée grâce à un fruit à pain. Après un peu de malaxage, celui-ci se transforme en une pâte, qui nous a tiré d’affaire.

 

Photo 87 : Coupe d’un entrenoeud situé non loin de la base du chaume.photo 87-Coupe-entrenoeud a la base du chaume-D latiflorus

 

 

 

 

 

 

6- Gigantochloa sp. (levis ?)

 Photo 88 : Touffe dans le Jardin de l’Agriculture à Wallis. Il y a deux pieds, les deux plus proches de la route, et sur la gauche du terrain par rapport à la route.photo 88-Touffe de Gigantochloa sp 1

 

Photo 89 : Chaumes et gaines se détachant.photo 89-Chaumes de Gigantochloa sp 1

 

 

 

 

 

 

Photo 90 : La pruine est abondante sur certains chaumes, particulièrement au niveau des nœuds.photo 90-Pruine abondante sur certains chaumes de G sp 1

 

Photo 91 : Nœud. Sur ce chaume assez récent, il y a encore un duvet de poils brun roux sur l’anneau supérieur ainsi que sur l’anneau inférieur (celui de la cicatrice de gaine). Par la suite ces poils tombent, et il reste deux anneaux blancs de pruine.photo 91-Noeud de Gigantochloa sp 1

 

Photo 92 : Sur cet éclat de touffe, prélevé en 2008 sur un des pieds de Wallis, on peut voir des racines aériennes sur l’un des nœuds de la base du chaume.photo 92-Racines aeriennes base de chaume G sp 1

 

Photo 93 : Gaine de chaume vert clairphoto 93-Gaine de chaume de G sp 1

 

Photo 94 : Autre gaine de chaume, cette fois de couleur brun très clair, sur un autre chaume du même pied.photo 94-Autres gaines de chaume de G sp 1

 

Photo 95 : Gaine de chaume sèche, où l’on peut voir la densité des poils sur la partie dorsale.photo 95-Gaine de chaume seche de G sp 1

 

Photo 96 : Languette et oreillettes de gaine de chaume.photo 96-Languette de gaine de chaume G sp 1

 

Photo 97 : Gaine de chaume sèche, poils bruns foncé sur la partie dorsale, cils de couleur claire sur l’oreillette, et aussi nombreux cils bordant la bande entre l’oreillette et la base de la languette. Egalement présence de cils sur le pourtour du haut de la gaine.photo 97-Oreillette de gaine de chaume G sp 1

 

Photo 98 :   Jeune turion.photo 98-Turion de Gigantochloa sp 1

 

 

 

 

Photo 99 : Eclat de touffe en 2008, avec un magnifique turion qui n’arrivera jamais à maturité malheureusement.photo 99-Turion -eclat de touffe-G sp 1

 

Photo 100 : Zoom sur les grandes oreillettes de gaine d’un turion, dotées de cils de couleur blanc roux.photo 100-Zoom sur turion G sp 1

 

Photo 101 : Les grandes languettes de gaine de chaume ne restent pas verticales et collées au chaume, mais prennent assez vite une position écartée du chaume, puis horizontales ou retombante.photo 101-Languettes de gaine haut de turion G sp 1

 

 

Photo 102 : Grand turion.photo 102-Turion deuxieme phase G sp 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo 103 : Sur la droite un grand turion, aux gaines de chaume d’une teinte difficile à définir, sorte de brun clair gris.photo 103-Turion bien developpe G sp 1

 

Photo 104 : Haut d’un turion très développé, avec des languettes de gaine d’une très grande longueur.photo 104-Turion developpé avec grandes languettes de gaine G sp 1

 

Photo 105 : Gros plan sur la partie « base de languette de gaine de chaume, oreillette », permettant d’en distinguer les caractéristiques, avec notamment la partie centrale, cette bande reliant l’oreillette à la base de la languette, laissant voir une découpe en forme de crochet, ou de vague, munie de cils.photo 105-Detail oreillette et languette de gaine de chaume G sp 1

 

 

 

Photo 106 : Zoom sur une oreillette de gaine de chaume, permettent de voir les longs cils blancs avec des teintes tirant presque sur le rouge.photo 106-Oreillette de gaine de chaume G sp 1

 

Photo 107 : Zoom sur les cils de l’oreillette. Remarquer la forme arrondie de l’oreillette à la base de chaque cil.photo 107-Zoom sur oreillette de gaine de chaume G sp 1

 

Photo 108 : Les branches : gros bourgeon central dormant et branches latérales se développant sur cet exemple.photo 108-Bourgeon principal dormant et branches naissantes G sp 1

 

Photo 109 : Le bourgeon principal est toujours dormant, les deux grosses branches latérales se sont développées, et d’autres petites latérales sont nées également.photo 109-Branches secondaires et tertiaires G sp 1

 

Photo 110 : Dans cet exemple, la branche dominante s’est aussi développée.photo 110-Branche dominante-Branches secondaires et tertiaires G sp 1

 

Photo 111 : Naissance d’un faisceau de branches.photo 111-Naissance des branches de G sp 1

 

Photo 112 : Vue des branches. L’une d’elle, sur la droite, embrasse le chaume et pousse vers l’arrière.photo 112-Detail des branches de G sp 1

 

 

 

 

 

 

Photo 113 : Superbes feuilles de cette espèce, assez grandes.photo 113-Feuilles de Gigantochloa sp 1

 

Remerciements :

 

Un merci particulier à Jean-Luc MEISTRO de Wallis, pour son aide concernant le traitement phytosanitaire des prélèvements du Schizostachyum, effectués pour l’herbier du Muséum de Paris, ainsi que pour la visite de son jardin, riche en espèces de plantes, dont, outre Bambusa vulgaris et Schizostachyum (glaucifolium ?), des espèces de fruitiers tropicaux.

 Photos : Rékia et Robert Kernin

         

                                   THE BAMBOOS OF WALLIS AND FUTUNA

                                           Robert Kernin - Janvier 2012.


          Following the article "Wallis and Futuna, lifestyle, wildlife, flora and bamboo", written in May 2009 (published on my blog in October 2009 and published in condensed, in the journal of A.E.B.—European Association of Bamboo- 'Bambou' n° 55 in January 2010 under the title "In search of bamboo Wallis and Futuna" I make comments and details on the identification of bamboo species encountered on these islands.

 Background: A total of six species recorded thus, initially identified for some and simply numbered for others, under the following names:
1 - Bambusa vulgaris
2 - Bambusa vulgaris cv.Striata
3 - Schizostachyum (glaucifolium?)
4 - Bamboo sp.1 Jard.Agri.Wallis
5 - Bamboo sp.2 Jard.Agri.Wallis
6 - Bamboo sp.DL Jard.Agri.Wallis

          Today, after having done research in the literature and comparing them with the information collected, after having also met other bamboos in various countries, I can make the following points in relation to the designations made above, and thus Indeed, resume six species under the following names:
1 - Bambusa vulgaris
2 - Bambusa vulgaris cv.Striata
3 - Schizostachyum (glaucifolium?)
4 - Bamboo Bambusa sp.1 Jard.Agri.Wallis = Oldhamii
5 - Bamboo sp.2 Jard.Agri.Wallis = Gigantochloa sp. (Levis?)
6 - Bamboo Dendrocalamus sp.DL Jard.Agri.Wallis = latiflorus


          In the case of B.vulgaris, B.vulgaris cv.Striata and B.Oldhamii, identification seems correct, given all the details that I could check, checks reinforced by the meeting of these species in other locations.

          Dendrocalamus latiflorus, I suspected as such from the beginning, I still leaves a slight doubt. While the description of this bamboo seems to correspond to it, my documentation of such species is incomplete and does not allow me to conclude that a positive identification.

          Schizostachyum (glaucifolium?) Is confirmed in this name, especially since I had the opportunity to see Schizostachyum lima in a botanical garden, a species for which I had a doubt about that of Wallis, despite the difference in size described. Having been able to compare culm sheath and especially their setae (on the top), it appears that those S.lima are much longer than S.glaucifolium, yet themselves a good length. The shape of the apex of the sheath, sharply arched double curvature in the S.glaucifolium of Wallis, is much less pronounced on the S.lima I've seen.
          Having had the good fortune to perform sampling for the herbarium of Paris, of S.glaucifolium Wallis, I retain for now the question mark on its species name, hoping for confirmation (or not elsewhere ) of the name.

          Gigantochloa sp. (Levis). This one that made me ask the most questions! However, after seeing other species of Gigantochloa in various locations, the genus name has emerged gradually, with details like the density of hairs on the culm sheaths, the size of the sheath auricles, from virtually eliminate genus Dendrocalamus, and the blade shoots - very quickly from horizontal or drooping - coming to question the genus Bambusa.
          After doing research on 37 species and 3 varieties of Gigantochloa listed in my bibliography, G.levis seems to me the most consistent. But I lack information on 15 of these species! Hence the name “ sp. (Levis?)'' for now.
           Shoots have a very strong resemblance to those of Gigantochloa levis I've seen on the web, but some aspects of culms are not like, as the sort down to cover them on some pictures.

          The names, which I have the bamboo Wallis, may be a database, hoping to further study one day, especially by means of collection of samples for comparison with a herbarium. And, of course, hoping for a bloom ...

          I take the following six species of bamboo, illustrating each with many pictures, and with a comment in support.for each picture.

1-Bambusa vulgaris

Photo 1: Culms of one of the clumps found on the island of Futuna, practically on top of Mount Puke, on the right of the trail going up in a tangled vegetation. Located near the trail, access to these clumps of bamboo will be easier if we took the precaution to be equipped with a machete. Under certain conditions this bamboo can reach 15m in height to 10 cm in diameter. On the island of Wallis, a clump nearby this size is visible in the garden of Jean-Luc Meistro. Additional clumps are available in various parts of Wallis, in toafa (a kind of heath) or in gardens, usually smaller.

Photo 2: Moisture, Mount Puke, is very strong, hence the development of beautiful aerial roots at the nodes of the base. All kinds of molds and mosses, are also set on the culms. The appearance of a bamboo in the wild is often far from the treated plants in our gardens.

Photo 3: dominant branch and lateral branches. Note also the secondary ramifications, strong enough, each of these branches.

Photo 4: This culm sheath is already dry and lost a lot of hair, which are abundant on the cooler culm sheaths. A headset duct is clearly visible, a very large size. The sheaths are deciduous, while those of the base under these conditions of extreme humidity, sometimes remain stuck to the culm while disintegrating.

2 - Bambusa vulgaris cv.Striata

Photo 5: Tuft situated on the island of Wallis, in the garden of Agriculture, and located in the upper part of the garden and on the left from the road. Notice the length of the dominant branches and their position, almost horizontal in the majority, from the culm.

Photo 6: The culms of bamboo, yellow streaked with green, are particularly decorative, hence its presence in many tropical botanical gardens.

Photo 7 - Sheath ready to come off. Note the highly developed auricles and the width of the base of the sheath blade.

Photo 8 - The colors of a fresh culm sheath, the presence of dense black hair on the sides of the sheath, and position of the sheath blade, vertical and glued to the culm. The colors and stripes of the sheaths may be different, or more or less marked in this species.

Photo 9 - Top culm sheath , hair density, reddish brown, on the sheath , equipped with oral setae, size and shape of the sheath blade, different from the picture 8, this variation being due to the position of the sheath on the culm (sheaths of the upper, middle or lower culm).

Photo 10 - node, bud and presence of birth of aerial roots. This node is located in the lower part of the culm, the presence of traces of aerial roots disappearing after a few nodes.

Photo 11: Shoot. Large width of the sheath blades, which are vertical.

Photo 12: This shoot of a smaller diameter than the previous one, shows different colors of sheaths, the highly visible streaks. Yet it is in the same tuft of bamboo.

Photo 13: The leaves of this cultivar, as well as those of the type species and other cultivars B.vulgaris, are thin and long, on average 15 to 25 cm for 16 to 40 mm wide.

3 - Schizostachyum (glaucifolium?)

Photo 14: The culms of this species have a characteristic, when observing the diameter of internodes of two sides of a node: the upper internode gives the impression that one has when looking at a telescope, it could fit into the internode below, its base being straight vertically, and a smaller diameter, without this slight or strong flare that can be observed in many species of bamboo. You can see this feature on at least three culms of this photo.
          Shoots are protected by sheaths light green, sheaths with particularity away from the culm in the top. The sheath blades are thin, drooping, except those of the bunch head.

Photo 15: This shoot was a bit challenged by some sort of animal, however, apart from the sheath blades that were more or less eroded or cut, it reveals the separation of the upper culm sheaths from the culm, spacing is found on all the sheaths, even when the shoot reached a high development and is culmed.

 Photo 16: Heneliko Mekenese showing a shoot, one of the plants of the forest of Muli, in the south of Wallis.

Photo 17: Zooming in on a shoot.

Photo 18: The internodes are very long.

Photo 19: Foliage. For sizes of leaves, see item n° 7 of my blog.

Photo 20: Leaves. Note the well defined stem. The edges of these leaves are equipped with tiny hooks (see item n° 7).

Photo 21: Zooming in on a culm sheath, we can see that they are striated.

Photo 22: Culm sheath. We can see that they are hairy, and furnished with cilia at the apex, auricles lacking, and the form I call "double curvature arch" of the apex. The narrow sheath blade is equipped with very hairs provided the basis for its inner surface.

Photo 23: Culm sheath, outer face, in the drying phase, spread to view the form.

Photo 24: Culm sheath, inside. Very brittle and thick, this sheath has not resisted its flattening. Everything in the texture of bamboo is brittle, like the shards of his culms, sharp, and used to cut the intestines of pigs in Wallis.

Photo 25: In this photo sheath fresh, we realize its thickness, and its rigidity and how it breaks sometimes a little strange (see under my thumb, breaking in rounded) as soon as we wants to flatten.

Photo 26: round-shape of the base of the culm sheath blade.

Photo 27: Heneloko MEKENESE, and a tuft of Schizostachyum (glaucifolium?), forest Muli, south of Wallis. Size of this tuft is adult. The coconuts are the usual environment. At the option of family grows, parcels of this forest may eventually be cleared, cultivated and again abandoned, this is not a forest in the true sense of the term, nor to a primary forest. On the island of Alofi, on the other hand, located a few hundred meters of Futuna and which we never talk, there is still a forest preserved, mainly because the island, despite its relatively large size compared to Wallis and Futuna, is inhabited.

4 - Bambusa Oldhamii

Photo 28: There are two tuft located in the Garden of Agriculture in Wallis, one following the other. Not closest to the road, but just after the big tuft of Dendrocalamus latiflorus, and lowest on the left (still over the road) that the tuft of Bambusa vulgaris cv.Striata. The culms are erect, then details the two most obvious are the abundant white bloom on new culms, like flour, and leaves, small and leathery.

Photo 29: bloom on new culms.

Photo 30: The culm sheaths range from gray green to light green, to orange before drying.

Photo 31: Culm sheath, pale green. Not drooping sheath blade, sometimes slightly away from the culm, sometimes stuck.

Photo 32: Culm sheath almost gray . Note the width of the base of the sheath blade, and its position, stuck to the culm.

Photo 33: Culm sheath begin to dry.

Photo 34: Culm sheath dry , on which we can see abundant brown hair.

Photo 35: Presence of brown hairs on the culm sheaths, especially in lower half.

Photo 36: Another angle on a cool sheath.

Photo 37: Cilium white along the sheath of a shoot.

Photo 38: Setting flat outer surface of a culm sheath.

Photo 39: Shoot gray green. Some have a pale green.

Photo 40: Another shoot, light green. This shoot is part of a burst of tuft I made. I made attempts at reproduction by burst of tuft and sections of culms of all these species, and failed on a single, Dendrocalamus latiflorus.

Photo 41: Another shoot of the same burst of tuft; colored gray, brown, green, even red glare, difficult to define.

Photo 42: Shoot slightly more developed, positions erect of culm sheath blades.

Photo 43: Detail of the auricles and the bottom of sheath blade on a shoot. You can see a band connects the base of the blade to the auricle. This one is equipped with white cilium. Tiny cilium, white also, along the edge of the blade.

Photo 44: Another detail of the auricles and their white cilium.The edges of the sheaths are decorated with tiny hairs, and you can see the veins of the sheaths.

Photo 45: Focus on the culm sheath auricles.

 

Photo 46: Top of a well-developed shoot.

Photo 47: Culm sheath blade, wide at its base. The lower part of culm sheath is covered with brown hairs abundant.

Photo 48: Bud and node, the latter being equipped with small aerial roots. Plan charged burst of tuft. The node is located in the lower part of the culm.

Photo 49: Node located in the highest part of culm, we no longer see aerial roots.

Photo 50: Branch detail, a dominant, side two of medium size, and other side small-diameter.

Photo 51: The dominant branch is sometimes of imposing size. In this burst of tuft, this node was located near the ground and extreme humidity, or the development of aerial roots.

Photo 52: The same node with a side view of the dominant branch.

Photo 53: Leaves parchment of Bambusa Oldhamii.

Photo 54: This end of branch, with its foliage, has just been cut. The rolling of some leaves is natural, and corresponds to the usual appearance of this species.

5 - Dendrocalamus latiflorus

Photo 55: With this specie, it addresses the true "giants". Main features at first glance: the large diameter of the culms, large leaves, and shoots orange if you're lucky enough to see.

Photo 56: Young shoot.

Photo 57: Base of the shoot, with marble sheaths.

Photo 58: Top of the shoot. We can see that the sheath blades are not stuck and parallel to the shoot, but already horizontal or drooping (except those of the finale).

Photo 59: Culms and shoots developed. Between the sheaths, you see a fine bloom, giving new culms a bluish appearance.

Photo 60: Large shoot and culms.

Photo 61: The end blades of the shoot, on the shoots well developed, are of impressive size.

Photo 62: Some sheaths of shoots have a great orange.

Photo 63: The ligule of culm sheath is notched along its entire length. The base of the blade is covered with russet hair.

Photo 64: Presence of auricles, but small, equipped with cilia. A corrugated strip connects the base of the blade to the auricle.

Photo 65: Zooming in on the auricle. Cilium are also present on the strip connecting it to the base of the blade, and also decorate the edge of this blade.

Photo 66: dry culm sheath blade.

Photo 67: Culm sheaths green . Note the black hair at the bottom of the sheaths.

Photo 68: Zooming in on a culm sheath.

Photo 69: Another aspect of the culm sheath.

Photo 70: sheath at the base of a large culm.

Photo 71: Round shape top culm sheath.

Photo 72: Culm sheaths starting to dry out and bloom on new culms.

Photo 73: Sheath dry with strips of different color light or dark.

Photo 74: A sheath begins to detach.

Photo 75: The culm sheath splits, and shows the bud, with the beginnings of development of branches. A crown of aerial roots emerging is also visible.

Photo 76: Fine bloom on an internode.

Photo 77: A node with bloom and birth of aerial roots.

Photo 78: Bud and node.

Photo 79: Another node of a culm thinner, with a large bud.

Photo 80: Birth of the dominant branch.

Photo 81: Birth of the side branches.

Photo 82: Branches of Dendrocalamus latiflorus.

Photo 83: Appearance of the branches of a culm older, at the top of the culm. Small side branches are already broken.

Photo 84: General appearance of the tuft of the Garden of Agriculture (there are 3, to the left of the property to the road). Note the large size of leaves, accented by their large width.

Photo 85: Leaves of Dendrocalamus latiflorus. Their average length is between 18 and 30 cm, widths of 4 to 8 cm.

Photo 86: Leaves the basis of a culm burst of cluster conducted in 2008 in Wallis. On the left of the photo, a breadfruit tree is visible, and its round fruits. Smothered in cooked, or cut into chips and oil, the fruit is excellent and is a staple food in Wallis and Futuna.
One day I was sailing on a pirogue with Wallisien, a "potato" of reef, unfortunately in our way, opened a waterway. It was clogged with a breadfruit. After a little kneading, it becomes a paste, which has fared.

Photo 87: Cross section of internode located near the base of the culm.

6 - Gigantochloa sp. (Levis?)

Photo 88: Tuft in the Garden of Agriculture in Wallis. There are two feet, the two closest to the road, and left of the ground to the highway.

Photo 89: Culms, and culm sheaths standing out.

Photo 90: The bloom is abundant on some culms, especially at the nodes.

Photo 91: Node. On this culm fairly new, there is still a red-brown fuzz of hair on the top ring and on the lower ring (the sheath scar). Later these hairs fall out, and there are two rings of white bloom.

Photo 92: On the burst of tuft, taken in 2008 on one's feet Wallis, we can see an aerial roots on the nodes of the base of culm.

Photo 93: light green culm sheath.

Photo 94: Other culm sheath, this time very light brown in color, on another culm of the same foot.

Photo 95: Culm sheath dry , where you can see the density of hairs on the dorsal.

Photo 96: Blade and auricle of culm sheath.

Photo 97: Culm sheath dry, dark brown hairs on the dorsal, light colored cilium on the auricle, and as many cilium along the strip between the auricle and the base of the blade. Also the presence of cilia on the periphery of the top of the sheath.

Photo 98: Young shoot.

Photo 99: Burst tuft in 2008, with a beautiful shoot which unfortunately will never mature.

Photo 100: Focus on the big auricle of a shoot, equipped with russet-white cilium.

Photo 101: Large blades of culm sheaths do not stay vertical and glued to the culm, but fast enough to take a position away from the culm, then horizontal or drooping.

Photo 102: Great shoot.

Photo 103: On the right a large shoot, the culm sheaths shade difficult to define, sort of light brown gray.

Photo 104: Top of a shoot well developed, with sheath blades very long.

Photo 105: Focus on the base of culm sheath blade and auricle, allowing to distinguish the features, including the central part, the band connecting the auricle to the base of the blade, showing a cutting hook-shaped, or wave, provided with cilia.

Photo 106: Focus on a culm sheath auricle, we can see the long cilium white with shades almost pulling on red.

Photo 107: Focus on the auricle cilium. Note the rounded shape of the auricle at the base of each cilium.

Photo 108: Branches: large dormant central bud and lateral branches growing on this example.

Photo 109: The primary bud is still sleeping, the two large lateral branches have developed, and other small side were born also.

Photo 110: In this example, the dominant branch has also developed.

Photo 111: Birth of a bundle of branches.

Photo 112: View of the branches. One of them, on the right, embraces the culm and grows back.

Photo 113: Beautiful leaves of this species, quite large.

Acknowledgments:

A special thank you to Jean-Luc MEISTRO of Wallis, for his help with the treatment plant samples of Schizostachyum, made for the herbarium of the Museum of Paris, and to visit his garden, rich in plant species, including, furthermore Bambusa vulgaris and Schizostachyum (glaucifolium?), species of tropical fruit.

Photos: Robert and Rekia Kernin

 

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